De passage à Lyon, vous avez peut-être entendu parler des fameuses traboules, curiosités aux airs de passages secrets… Mais d’où viennent-elles ? Et quelle est leur utilité ? MiHotel vous propose de découvrir ce qui se cache derrière ces mystérieuses allées étroites.
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Le terme traboule viendrait du latin transambulare, qui signifie littéralement “passer à travers”. Il désigne ces voies traversantes réservées aux piétons, qui permettent de relier deux rues entre elles. Comparables à un long couloir couvert, elles traversent souvent plusieurs bâtiments et font office de raccourcis pour passer d’une rue à l’autre. Traditionnellement liées à la ville de Lyon, on en trouve aujourd’hui dans plusieurs villes de la région, notamment à Saint-Etienne, Villefranche-sur-Saône ou encore à Chambéry.
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Les premières traboules seraient apparues au IVe siècle, à proximité de la Saône. À l’époque, elles étaient essentiellement utilisées pour transporter la soie aux négociants, à l’abri des intempéries. Par la suite, leur côté secret et leur localisation imprécise auraient permis à de nombreux mouvements populaires d’y trouver un refuge clandestin. Ainsi, elles auraient abrité les passages des Résistants lyonnais pendant la Seconde Guerre Mondiale, ainsi que les canuts, au moment de leur révolte…
Où trouver des traboules à Lyon ?
Il existe différentes sortes de traboules. Parmi elles, la traboule directe (la sortie est visible dès l’entrée du passage), la traboule rayonnante (qui dispose d’une cour intérieure, au centre des immeubles traversés) ou encore la traboule d’angle et la traboule à détours. Chacune d’entre elles est unique, mais leur architecture typique et leur plafond voûté rappellent souvent le style gothique. Certaines traboules empruntent également des escaliers.
La capitale des Gaules en recèle plus de 400. La plupart sont localisées dans le quartier du Vieux-Lyon. On en trouve également un certain nombre dans le quartier de la Croix-Rousse. Appartenant au domaine privé, les traboules lyonnaises font toutefois l’objet de visites guidées, qui permettent aux visiteurs curieux de découvrir leurs merveilles. À ne pas manquer : la mythique “longue traboule” de la Tour Rose, qui traverse quatre immeubles, quatre cours et relie la rue Saint-Jean à la rue Boeuf. On dit d’ailleurs que le roi Henri IV y aurait séjourné quelques jours, à l’occasion de son union avec Marie de Médicis en 1600…
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